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28 janvier 2009

Pendant un an, l’ex-candidate à la présidentielle a confié ses secrets, ses doutes, ses colères, à notre consoeur de France-Inter, Françoise Degois (*) Sur son échec au congrès du PS, sur la guerre que lui livrent les éléphants, sur la personnalité de Sarkozy… sur elle aussi, le parler vrai de Ségolène décoiffe. Extraits.

 

Le regard des éléphants : "Cette femme est une sorcière."

"Ils ne s’arrêteront jamais. Leur psychologie est très simple en fait. Elle est liée à la conception profonde qu’ils ont de la politique. Ils pensent très basiquement : Je suis mâle, je suis dans le cursus, j’ai fait les bonnes études, j’ai tous les mérites, je suis l’homme qu’il faut. C’est une conception patrimoniale et possessive de la politique, comme le capitalisme des héritiers. […] La primaire a été pour eux un rapt profond qu’ils ne surmonteront jamais. S’ils étaient vraiment sages, ils se diraient qu’ils ne sont, que nous ne sommes que des passagers de la politique et que, puisque j’ai été choisie par les militants, puis par le peuple, ils doivent me suivre. (…)La décomposition du PS, au fond, ils s’en moquent, ils pensent que de toute façon ils gagneront au prochain coup. Ils pensent que l’agonie sera tellement lente qu’ils ramasseront inévitablement la mise. (…) Moi, je suis très claire. S’il y en a un de meilleur que moi, qu’il y aille, je ferai même sa campagne en 2012. Mais pardon, pour le moment, je ne vois pas. J’aime cet argument stupide qui consiste à me dire : "Ségolène, protège-toi, le parti détruit toujours celui qui le dirige…" Eh bien soit ! qu’il me détruise. Puisque je suis nulle de chez nulle. Parce que c’est bien ça, non ? Je suis nulle de chez nulle. La bonne aubaine, le parti qui me détruit… mais non, évidemment, c’est un argument spécieux, abject. La vérité, c’est qu’on ne peut pas prendre le risque. On ne sait jamais… si on prenait le risque que le parti ait 700.000 adhérents, qu’on ouvre les grilles de Solférino, qu’on fasse revenir les artistes et les intellectuels, qu’on se remette à réfléchir joyeusement à la politique. Mon dieu, quelle horreur, cette femme est dangereuse, c’est une sorcière… Surtout pas elle… on ne sera plus chez nous (rires). (…) Le poison est entré si violemment dans ce parti. Et, eurêka ! ils ont trouvé une femme pour battre une autre femme. Avec l’idée que nous nous battrons au sang et qu’eux pourront ramasser la mise en 2012. C’est de l’inconscience à l’état pur, c’est de l’irresponsabilité, c’est une forme de perversion absolue. (…) Et pendant ce temps, les Français vont souffrir… Mais ils s’en foutent éperdument, ils ne pensent qu’à eux, à ce processus de congrès stupide."

 

La fête du Zénith : "Forcément, ce que je fais est nul."

"Grimper aux rideaux, hurler comme des vierges effarouchées et raconter n’importe quoi au fil des éditos parce que je me suis coiffée au Babyliss, que je portais une tunique bleue et un jean, vous parlez d’une transgression ! Si c’est ça transgresser, on est des millions à s’asseoir sur notre surmoi ! (Éclats de rire.) Je me demande bien ce que vous auriez raconté si Bertrand Delanoë avait fait ça. Vous vous seriez tous extasié : "Mon dieu, il est génial, quelle créativité, quel culot, quelle liberté de ton !" Et si ça avait été Martine, merveilleux, forcément merveilleux, avec une tunique africaine, quelle révolutionnaire, cette Martine ! Mais moi, non ! Forcément ce que je fais est nul, forcément moi c’est à quitte ou double ! Forcément je fais de la com ! (…) C’est moi, tout ce que j’aime dans la politique : le rassemblement, la joie, le discours, l’élan, une forme de transgression qui fait grincer les mutilés du coeur, mais je ne suis pas responsable de certains blocages. Faut-il être neuneu pour hurler au sacrilège, à la secte, alors qu’on ne dit jamais rien à Marie-George pour sa fête de L’Huma, qu’en Italie, la fête de L’Unità passe comme une lettre à la poste et que tout le monde s’extasie devant la campagne d’Obama ! (…) Et en plus ils me copieront. C’est certain. Tous ceux qui me critiquent feront pareil dans quelques années, vous verrez. Aujourd’hui, pas un ne peut attirer 4 000 personnes sur son nom, à part Sarko bien sûr mais vous verrez. De toute façon, la vérité est ailleurs. Ce qui les a fait se déchaîner, en in ou en off, c’est la phrase : "Rien ne me fera reculer !" Ça, pour eux, c’est terrible. Ils se disaient au fond : "Bon, on va laisser Ségolène faire son Zénith et comme ça, après, elle ne nous emmerdera plus." Il y avait de ça dans les commentaires. Raté."

 

Le congrès de Reims : "C’est terrible, un tel aveuglement."

 "Je continue à penser que je suis majoritaire. Beaucoup de gens inscrits sur les listes n’ont pas pu aller voter. Quelles que soient les circonstances de la désignation de Martine, je reste persuadée que j’avais la victoire au début de la nuit et qu’elle s’est volatilisée au petit matin. Mais les faits sont là : Martine est premier secrétaire et pas moi. Ça fait une grande différence. Ce qui fait encore plus de différence, c’est le sectarisme avec lequel nous avons été traités, mes amis et moi. C’est terrible, un tel aveuglement. Comment refuser la main de 50% des militants, voire un peu plus ? Pourquoi ? Au nom de quelle logique politique ? Il n’y en a aucune. À dire vrai, je ne comprends pas cette stratégie, si ce n’est qu’elle est motivée par mon élimination. Faire tourner la vie du plus grand parti d’opposition autour de la seule question "Comment éliminer Ségolène ?", c’est à la limite de la monomanie. (…) Avec moi, la rénovation était immédiate. Je lançais dans les cent jours une vaste campagne d’adhésion, tout le monde sur le pont à vingt euros. Et je déménageais. Dans un lieu vaste, clair, pas tarabiscoté comme Solférino, avec ses couloirs, ses escaliers. Non, un lieu moderne, sur deux plateaux, deux étages, très lumineux. Ah, c’est certain, ça aurait grincé, chouiné, tapé du pied, mais on déménageait. (…) J’aurais appliqué illico presto la démocratie participative, j’aurais créé une université populaire, on aurait fait revenir les jeunes des banlieues, ils seraient venus militer. C’est certain. Bref, il se serait passé quelque chose, un souffle, qui ne peut pas se passer de la même manière maintenant. Ce souffle de la présidentielle qu’ils cherchent absolument à éteindre, coûte que coûte, et que j’aurais su rallumer (…)

 

Le soir du vote : "Avec Martine, on aurait causé, comme on dit chez moi."

 Je ne pensais pas que François Hollande changerait la règle du jeu en cours de route. Je pensais qu’il réagirait face à l’irrégularité des votes. Qu’il saisirait la proposition de Robert Badinter de faire revoter dans les sections litigieuses. Comme beaucoup de militants j’ai été stupéfaite. Mais vous savez, j’ai revu il y a quelques jours le film Gandhi de Richard Attenborough. Une phrase y revient sans cesse, "œil pour œil, et le monde serait aveugle". Œil pour œil, c’est toujours tentant, c’est facile, mais c’est une mécanique dont il faut sortir. (…)

- On n’a pas vraiment compris ce qui s’est passé la nuit du vote. (…) Comment avez-vous passé cette soirée ?

Chez moi à Boulogne, entourée de quelques amis. En fait, François Hollande ne m’a pas contactée directement. Il a contacté mon attachée de presse en disant que la victoire était nette et incontestable. Il souhaitait me parler rapidement. J’étais en train de rédiger mon discours de victoire justement quand tout a commencé à changer. Je crois que c’est l’inversion des résultats, telle qu’elle s’est déroulée, qui a été le plus dur à vivre. C’est assez violent. Depuis la veille, je sentais que ça allait passer mais tout en restant prudente. Je sentais que tout pouvait arriver. J’avais du pif, remarquez ! (…)Contrairement à ce que racontent certains journalistes, non, je n’ai pas fait demi-tour, rebroussé chemin. Ça n’est pas mon genre. Si j’avais quitté Boulogne pour rencontrer la presse, je peux vous dire que j’y serai allée, à la maison des Polytechniciens, et même à la questure, où était Martine, et qu’on aurait causé, comme on dit chez moi. (Sourire.) Mais à bien y réfléchir, je crois que ni elle ni moi n’étions en état de parler. D’ailleurs, les coups de fil échangés dans la nuit en disent long. Dans ces moments-là, en fait, il est inutile de parler. Voilà, tout était dit. (…)

- Il y aura une prochaine fois ?

Sans doute… ça n’est pas impossible. Mais tout dépendra de ma capacité et de celle de mon équipe à nous y préparer. Avec un parti profondément transformé, ç’aurait été plus facile, mais je serai mieux préparée qu’en . Mieux entraînée aussi. Parce que j’ai été la chercher au plus profond de moi-même, cette décision. Elle vient de très loin… de très loin vraiment. Du plus profond de l’élan populaire qui ne se dément pas ! Qui est toujours là ! Comme une évidence ! Il y a quelque chose en moi qui appartient désormais aux autres. C’est-à-dire à tous les gens qui veulent que j’avance avec eux et pour eux. Personne ne sait mieux que moi jusqu’où je suis allée chercher cette décision… Cette décision d’avancer. Parce que parfois j’ai eu le sentiment de ramper dans la cendre. Parce que j’aurais pu mourir. Oui…mourir intérieurement… (Elle réfléchit.) Et puis voilà, je me suis remise debout.

- Même pas morte ?

Non ! Je dois avoir un ange gardien.


Quand Ségo croque Sarko

 "Dans tout combat politique, comme dans le sport, il y a forcément le respect de l’adversaire. J’espère que [Nicolas Sarkozy] me respecte, plus en tout cas que ses sbires. Moi, je respecte l’adversaire même si je dois le combattre au sang. Je dirais d’abord, sur le point le plus positif, c’est qu’il a une énergie incroyable. Qu’il bouge et veut faire bouger. Il est iconoclaste, c’est évident. Mais je crois que ce qui me gêne le plus chez lui, c’est son manque de morale, son amoralité. J’ai l’impression vraiment qu’il illustre bien l’expression "sans foi ni loi". (…) Il ne cache pas son avidité, sa boulimie d’argent, de sensualité, de plaisir. Il y a une forme de cynisme poussé à l’excès, comme de la provoc permanente, celle d’un adolescent qui voudrait épater la terre entière. Sauf qu’il est chef de l’État. Il est l’enfant du SAC de Pasqua, il est l’héritier de Ponia. Et il est un vrai idéologue. Ultra-libéral. Et il s’en vante presque. Sa grande habileté a été de conjuguer cette forme d’amoralité et l’ouverture politique. C’est une stratégie de conquête assez classique mais très efficace. (…) On flatte et on intervient là où ça fait mal. Besson est un exemple parfait, idéal, de la bonne prise de guerre au bon moment. Du jamais-vu dans une campagne présidentielle. Et puis on espionne les équipes d’en face, on fait du renseignement, grâce à ses anciennes fonctions ministérielles. (…) On travaille aussi les rédactions de l’intérieur, on a ses espions petits ou grands, on est au cœur des chaînes de télé, au cœur de la machine, on promet, on contraint, on menace. On intervient sur les points faibles. Procès en incompétence. On tape là où ça fait mal, très mal. Le privé. On prend les gens droit dans les yeux, "tu mérites tellement mieux que ce qu’elle va t’offrir". Kouchner, DSK, tous ces gens ont été contactés pendant la campagne, entre les deux tours. Tous. Et certains avant le premier tour. Il leur disait : j’ai des sondages secrets, c’est foutu pour elle. (…)

Il a aussi le talent du mensonge. Il s’est bien entouré, notamment d’Henri Guaino, sombre et lyrique. Et tous les deux se sont mis à nous raconter une histoire totalement hurluberlue. Le pauvre petit-fils d’immigrés qui allait boire des menthes à l’eau avec son grand-père. Ils ont réussi, et ça, c’est le coup de génie, à nous faire croire qu’il avait changé. Ils sont très forts dans l’art du camouflage. Ils ont réussi à occulter les histoires d’argent, le train de vie, le tempérament. Dans une campagne à l’américaine, tout serait sorti, tous les manquements à la morale. (…) Sarkozy, en résumé, c’est un immense mensonge, c’est une imposture.

- (…) Vous voyez Nicolas Sarkozy comme un enfant ?

Non, mais parfois infantile, oui. En tout cas, avec un manque de tenue et de dimension personnelle évidente. Quand il m’a reçue à l’Élysée, peu après la défaite, pour parler de l’Europe, je l’ai trouvé assez médiocre dans le comportement. Il n’y avait pas de hauteur, d’allure, d’élan, de fair-play. Il aurait pu dire : "Félicitations, nous avons bien combattu, vous portez dix-sept millions de voix." Non, rien, il était là, les bras ballants, à m’offrir des chocolats, à essayer de me faire parler de ma séparation d’avec François Hollande, à dauber sur des journalistes, à exhiber sa montre et à me dire qu’il était là mais qu’il aurait pu être ailleurs "à faire du fric". Pas méchant mais pas l’allure. En fait, il est bien plus fade qu’on ne le croit. Sa force vitale est impressionnante mais c’est vraiment un m’as-tu-vu. Fade, c’est le mot que j’emploierais. Un petit gamin heureux d’être au milieu de ses nouveaux jouets, vous savez, le môme qui a gagné le pompon sur le manège. Avec sa petite étoile de shérif et son pistolet en plastique, son déguisement de cowboy. Il est monté sur le plus grand cheval et il a décroché le pompon. Bingo !"


Martine, Lionel, Jack et les autres…

Martine Aubry me regarde toujours comme quand j’étais sa sous-ministre. Elle le pense vraiment. Il y a eu une primaire, une campagne présidentielle, un score plus qu’honorable et je suis sa sous-ministre. Elle ne me regardera jamais autrement. C’est dommage… Pour elle ! (Elle éclate de rire.) Mais elle n’est pas la seule. Je crois que Mme Jospin ne m’aime pas beaucoup. Pas plus que Mme Strauss-Kahn. Dommage pour elles aussi ! Je gagne à être connue, vous savez !"


"Lionel Jospin a été un très grand Premier ministre, il est très bon sur beaucoup de dossiers mais devient irrationnel sur le parti. Il mute et perd toute sa grandeur."


"Laurent Fabius est brillant, c’est probablement l’un des plus cultivés. Et il reste là, enfermé, caché maladroitement derrière Martine pour le congrès, et on se demande bien ce qu’il peut encore espérer."


"Je ne supporte pas les manipulateurs et les geignards… Le summum, c’est Jack Lang qui a instauré le harcèlement en stratégie de conquête. Dix, vingt, trente coups de fil, matin, midi et soir. On fi nit toujours par céder. Très efficace mais totalement insupportable. Il gagne toujours par K-O."


"Michel Rocard ?  Quelqu’un qui me veut beaucoup de bien (…)l’homme merveilleux, le seul homme au monde capable de demander à une candidate de se retirer de la compétition… (éclats de rire)"


Vie privée, vie publique...
"Je n’ai sacrifié personne. On pourrait se dire : "Après tout, elle a tout sacrifié à la politique, c’est donc normal qu’elle ait raté son couple", mais c’est faux, archifaux. J’ai accordé autant de soin à mon couple qu’à mes enfants et à mon boulot. En fait, j’ai essayé. Et ça a raté… (elle réfléchit), c’est une forme d’échec, pour moi qui tiens beaucoup à la famille. Mais c’est peut-être une chance aussi. Ça aurait pu arriver plus tard, sans espoir de me retourner, de retrouver le bonheur. Un mal pour un bien. C’est de toute façon ce qu’il faut se dire. C’est pas mal non plus l’affranchissement, ça ouvre d’autres horizons…"

© Denoël
(*) "Femme Debout", par Ségolène Royal. Entretiens avec Françoise Degois. Denoël, 288 pages, 19 euros.
par Thomas publié dans : Ségolène communauté : Soutiens à Ségolène Royal
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Commentaires

Madame Royal restera Madame Royale! C'est à dire la grande dame que la France regrettera bientôt en lui choisissant à l'Elysée M. Sarkzy! avec elle comme présidente, la France aurait pu renouer avec les Etats Unies de Barak Obama et "faire" quelque chose pour le monde!
Commentaire n° 1 posté par Boukrine il y a 4 jours à 17h07
Les quelques extraits que je lis font preuve de beaucoup de courage, d'humilité et d'humour. Je n'en ai jamais douté. Ce qui me plait c'est qu'il n'y a aucuine méchanceté, ce sont des constats. Je souhaite que ceux qui sont nommés dans ce livre aient le cran de reconnaître leurs erreurs, leurs défauts, leur acharnement pour "LA" faire tomber. Bravo elle est restée une "Femme debout" c'est à nous tous de l'aider dans son cheminement et dans sa réussite future.
Bien sûr je vais vite acheter ce livre.
Merci Thomas pour toutes les informations intéressantes que tu nous fais parvenir.
Commentaire n° 2 posté par Eliane Lecoeur il y a 4 jours à 17h13
Oui, j'ai hâte d'acheter ce livre dont les extraits choisis par Thomas nous font découvrir une femme debout à coeur ouvert. J'adore;
Commentaire n° 3 posté par Daniel H. il y a 4 jours à 18h17
Ca donne envie de courir l'acheter mais les vieux socialos ne vont pas apprécier une nouvelle fois ! Continues de te lâcher Ségo, on va finir par tuer le vieux parti.
Commentaire n° 4 posté par Pazmpany Jeune garde 87 il y a 4 jours à 18h24
J'ai lu les bonnes feuilles et beaucoup aimé. j'achèterai le livre; Je partage les analyses que fait Ségolène Royal pour avoir eu l'occasion de côtoyer dans les congrès des années 80 un certain nombre de ceux dont elle parle. Lionel Jospin s'est toujours considéré comme la conscience du Parti . Il a "cassé" Laurent Fabius qui ne s'en est jamais remis et a par la suite toujours une stratégie de camouflage. Il avait auparavant "cassé" Michel Rocard qui a eu par la suite une grande passion pour celui qui l'avait brisé. Lionel Jospin est froid, calculateur, le "trostkyste" parfait doublé du Commandeur ! Il n'aime pas qu'on lui résiste. Il, fut un bon ministre de l'Education National au prix de l'éclatement du Syndicat majoritaire . Pour moi, il ne fut pas un bon Premier Ministre n'ayant pas, par sectarisme, su profiter de l'aubaine qu'il avait d'avoir 11 chefs de gouvernement sociaux-démocrates sur 14 en 1997. Il a gravement hypothéqué alors ses chances de l'emporter en 2002.
Commentaire n° 5 posté par BREANT Bernard il y a 4 jours à 18h32
Merci de nous donner un avant goût de ce livre qui va sortir, Une Femme debout.

Nul doute qu'il va avoir un succès, je dirais même, enorme !!

tous ceux qui soutiennent son combat, même sans être dans un parti ou à DA, ils sont nombreux ,et à qui,il restera quelques sous pour l'acheter voudront à coup sûr le lire!!

Et pour ceux qui ne pourront pas l'acheter, je pense qu'il sera dans les bibliothèques, ou alors chez des copains!!

Avec vous, continuons à aller de l'avant, pour changer notre avenir, et c'est surtout à celui de mes petits enfants que je pense!!

A bientôt.
Commentaire n° 6 posté par AUNE Claude il y a 4 jours à 18h37
Je suis loin dêtre un "béni-oui-oui", alors j'ose comme commentaire aux bonnes feuilles de Ségolène " je suis d'accord sur la teneur de ses propos de A à Z". Ségolène ROYAL fait à nouveau preuve d'une grande lucidité d'esprit. Elle montre bien qu'elle est une femme debout. Je suis fier d'être homme et d'être à ses côtés !
Commentaire n° 7 posté par Francis ALEXANDRE il y a 4 jours à 19h07
Bravo! Ces bonnes feuilles donnent l'eau à la bouche.Je vais acheter ce livre.
Commentaire n° 8 posté par Eleinad il y a 4 jours à 19h19
Ouf ! ça décoiffe ou je ne m'y connais pas !
Attention les commentaires lors de la parution.
Les hyènes vont s'acharner.
On ne peut pas parler de langue de bois.
Personnellement, j'ai ressenti les choses comme madame Royal, mais ses opposants ne vont pas lui pardonner cette franchise.
Commentaire n° 9 posté par Baraille il y a 4 jours à 19h28
Ces quelques extraits diffusés, je les trouve trés bons.
Je me retrouve totalement dans ce qu'elle dit sur sarkozy, c'est évident.
Merci.
Commentaire n° 10 posté par Jean il y a 4 jours à 22h16
Franchement, ça défoule mais est-ce bien constructif ?
Cette fraîcheur est à double tranchant car elle vire souvent à la désinvolture et Ségolène Royal se décrédibilise sans cesse. Personnellement j'attends toujours au centre gauche un(e) chef d'etat potentiel, avec la solennité, la gravité, le sens de l'incarnation. C'est marrant qu'elle voie Sarko comme un gosse, je la vois moi comme une petite fille revancharde qui règle ses comptes avec tout ce qui peut symboliser son père. Elle est courageuse et attachante, mais je ne vote pas d'après mes émotions et mon affect. Je vote avec le sens des responsabilités. Elle a rien compris sur le Zénith, quel dommage. J'attendais de la grandeur, de la prestance, de la solennité, de la gravité, une vision, une hauteur de vue... Son narcissisme joueur est désespérant au regard de l'Histoire et de l'époque que l'on traverse. Tout ça n'est vraiment pas à la hauteur des enjeux.
Commentaire n° 11 posté par Artinus il y a 4 jours à 23h15
Bravo Ségolène
Commentaire n° 12 posté par Rose il y a 3 jours à 00h28
Bravo Ségolène une femme déterminée, toujours pleine de courage et qui ne veut surtout pas perdre espoir pour ses concitoyens !
Et bien tant mieux si certaines paroles ne plaisent pas aux vieux éléphants, il serait grand temps en effet de laisser les devants de la scène du PS à d'autres...
Quand même une erreur dans son discours : Obama nel'a pas copiée, Sarko d'accord mais on ne peut pas comparer ses dires ou méthodes avec ceux du démocrate américain !
Commentaire n° 13 posté par Rose il y a 3 jours à 00h33
Tu as fais tout ce qui te semblait etre juste et bien pour l'idee que tu t faisais du parti Maintenant plus de place pour le regret seul la vie te donnera ou te tournera l dos Il ya ceux que tu as ensorceles et les autres Quand la majorite reconnaitra tes merites tes qualites alors tu seras ceque tu dois etre et rien de plus debout est la seule position pour avancer ,
Commentaire n° 14 posté par charlec il y a 3 jours à 02h22
Il est évident que S.R. dit des vérités qui vont blesser, mais ne l'a-t-elle pas été plus souvent qu'à son tour depuis plus de deux ans ???  La différence, c'est que Madame Royal ne dit pas les choses gratuitement pour le simple plaisir de nuire ou de détruire ; les autres ne peuvent pas en dire autant à son égard...  Elle pourra toujours se regarder dans un miroir...  en restant fière !  Avez-vous vu la vidéo quand elle dit "j'en ai marre" ?  On voit bien qu'elle est vraie, ça sort de son coeur, ce n'est pas de la comédie, elle veut réellement le bien des français ! 
J'aurais souhaité que le parti socialiste se redresse pour contrer le gouvernement, mais j'en suis arrivée à désirer l'échec des socialistes puisqu'ils font tout pour...  C'est triste d'avoir de telles pensées !
Commentaire n° 15 posté par gilbert il y a 3 jours à 10h20
FEMME DEBOUT=NOUVELLE ERE SEGOLNENISTE
                                               DE CHANGEMENT
Depuis  ,depuis cette Campagne Présidentielle avec Madame Royal,Tout a changé profondément:
   _France Métissé,Démocratie Participative= OBAMA Métissé avec Sa Campagne Participative Active,Elu!!!
   _Misogynie,Incompétence,Mépris,Obscurantisme,Hiérarchie=
  onvoit partout de faux Socialiste,de traîtres,de Dirigeants
 Intello mais complètement INCOMPETENTS: gouverner ,c'est de prévoir,jamais REGULER ET CONTRÔLER LES BANQUES FINANCIERES,deGAUCHE ET DE DROITE!!!Toujours résoudre des problèmes un peu ,à moitié ou rien du tout,donc AU POUVOIR,SANS VOLONTE
   Espérant qu'avec Madame Ségolène Royal,
                               VOULOIR,C'EST POUVOIR pour TOUS
  Espérant qu'Avec 20 EURO d'Adhésion au Désir d'Avenir,La Masse Populaire sera Présente et rassemblée pour Nouvelle Page d'Histoire en FRANCE en 2012,DYNAMIQUE ET FRATERNELLE  au Nouveau Local Populaire,Solidaire  de 2 étages dans le Quartier Populaire.
   J'achète Ce Livre"femme Debout" comme Jadis celui de "Ma plus belle Histoir,c'est Vous" et je peux dire:Notre plus belle Histoire ,c'est Vous ,Madame ségolène Royal et Votre Equipe,si Jeune ,si Compétente...
Commentaire n° 16 posté par huynh il y a 3 jours à 11h44
Pour tenir debout, aijourd'hui comme hier, "On" met les autres à terre; il y a "les "m'as tu vu" mais aussi les "m'as tu lu", les m"as tu entendu", et les Mathusalem...Rien de neuf sous le soleil...
Commentaire n° 17 posté par GILLES MORENO il y a 3 jours à 12h16
Bravo Mme Royal!
Vous avez été et vous démeurez une candidate à la présidence toujours dynamique et se voulant près du peuple, une réprésentante de la population française. Je vous félicite pour votre courage et votre capacité à assumer des choix difficiles.
La parti socialiste dont vous n'incarnez pas l'idéologie rétrograde fait grandement pitié. Des querelles internes interminables, incessantes, lascinantes pour le grand public donnent du parti une image ridicule.

Vos propos très récents, même s'ils peuvent être justes, ne vont pas calmer les esprits (des personnes du parti qui ne vous aiment pas) ni pousser tous les membres à une réconciliation profonde et durable ni donner au parti une unité qui lui fait grandement défaut. Je trouve dommage que vous n'utilisiez pas mieux la tribune pour haranguer autrement vos dissidents et les amener à vous comprendre, à vous aimer et finalement à vous appuyer. Je trouve que vous prenez la position d'une personne qui veut avoir raison contre eux. Ne vaut-il pas mieux changer de stratégie? et tirer leçon et de vos échecs et vos succès? Si vous vous entêtez dans la position de "j'ai raison et eux ont tort" vous ne pourrez jamais donner au parti socialiste un esprit nouveau, un élan nouveau. Elan qui lui manque vraiment  et que vous pensez être la seule, à pouvoir insuffler à ce corps moribond. Le parti, malheureusement, va continuer contre vous et peut-être sans vous. De grâce, utilisez vos talents de façon plus positive.  Si vous êtes dissidente, soyez le entièrement et fondez une nouveau parti socialiste. Ou bien, changez votre discours. Je vous en prie, tracez lui un vrai programme d'action et de pensée. C'est ce qui vous a le plus manqué durant la campagne présidentielle: le parti ne proposait rien, c'était le vide idéo-politique et philosophique. Le parti socialiste est devenu à travers les années une belle coquille vide. Vous réussirez si vous proposez du concret, un programme réel, et si vous pouvez cesser de verser comme les autres membres du parti dans les attaques personnelles, les chicanes internes.
Prenez vous aussi de la grandeur d'âme et ne vous enfermez pas dans le discours mesquin et rancunier. Votre vocation est dans la rénovation du parti socialiste. Par des tactiques positives, un discours rassembleur. Vous aviez cette approche durant votre campagne. Je doute que les autres, comme Mme Aubry, réusissent ce travail colossal de changer les esprits des "éléphants". Vous ne réussirez point, non plus, surtout si vous continuez de  qualifier "vos adversaires" d'éléphants ou de petits gamins!
Tout comme le grand public, je suis las d'entendre ces discours négatifs provenant des diverses bouches d'or du parti. Le parti ne propose jamais de solutions valables. Le dernier essai de plan de relance montre que le parti n'est pas solide au plan des idées concrètes et crédibles!

Je trouve malencontreux pour vous, pour votre crédibilité, pour votre assise politique qu'il vous soit venu à l'idée de publier un petit pamphlet qui ne vous permettra pas de transformer le paysage politique. Vous avez été contaminée par le mauvais esprit du parti socialiste. Prenez vos distances et parlez autrement que les autres, et surtout pas avec ces discours négatifs. On en a assez entendus!

A quand le programme rénovateur?
Commentaire n° 18 posté par Gabriel Larocque il y a 3 jours à 12h59
Mme Royal, vous auriez eu plus de chance d'être élue comme chef du PS, si vous aviez fait preuve de fair-play après votre défaite aux présidentielles. La courtoisie et l'humilité dans la défaite suscitent toujours l'admiration et le respect des autres et même de vos ennemis. Vous faites preuve depuis le début d'une arrogance et d'une suffisance qui ne vous font pas honneur. Si j'étais à votre place, je me ferais toute petite et resterais discrète pendant un moment avant de reprendre votre campagne forcenée contre tous ceux qui ne sont pas d'accord avec vous ! Je dois dire que la dernière perle en date de votre part : "Obama s'est inspiré de mes idées, etc.", m'a sidérée et me démontre une fois de plus que vous prenez vraiment les Français pour des idiots!
Commentaire n° 19 posté par FANFANLATULIPE il y a 3 jours à 14h19
fantastique!Notre Ségoléne,sans détours franche ,dans un langage compréhensible de tous et non des termes poltticiens employés par "les autres" afin de camoufler leur mauvais esprit et leur imcompétence!ce livre fera ggrand bruit,je l'acheterai ,bien sùr,J'y retrouve la Ségolène qui m'a séduite dés le début pour ses idées et son honéteté.BRAVO et merci
Commentaire n° 20 posté par marie-jo il y a 3 jours à 15h35
Ségo manque d'humilité: d'après elle il n'y a personne de capable au parti. Que va-t'elle faire au Brésil? elle représente qui. Elle est la candidate qui a perdu c'est tout. Sa place est en¨poitou-Charente; Quand on clame : aimons-nous les uns les autres et fraternité et qu'on sort le livre qu'elle a préparé on se dit qu'elle ne pensait pas ce qu'elle disait: elle en veut à tout le monde
Commentaire n° 21 posté par bernard il y a 3 jours à 21h26
Artinus,  tu oublies qu'en politique, il faut savoir garder les projecteurs sur soi et créer l'événement, ce que Ségo fais par son bouquin...
C'est sûr, que c'est pas un traité de philosophie politique ce bouquin mais l'essentiel pour elle est de ne pas se marginaliser par rapport à Aubry et au PS rétrograde qui ne veut plus la voir.
Il faut qu'elle fasse parler d'elle.
Commentaire n° 22 posté par Jean il y a 3 jours à 23h18
bonjour à tous,

Madame Royal est une femme respectable seulement je ne comprends pas cet acharnement contre Madame Aubry. Pourquoi ne concentre t elle pas toutes ses forces contre Sarkosy qui de jour en jour nous rend un peu plus pauvre ?
Je suis dégoûté à l'idée de savoir que l'ump se réjouit en voyant les divisions dans ce parti PS. Sarko se dit encore 3+5 = 8 ans pour "foutre" plus de maerde en France. Alors s'il vous plait Madame Royal faites passer vos ambitions personnelles après notre pays france qui est de plus en plus "démembré".

PS : un socialiste qui a pris sa cotisation en ligne et qui en marre de vos querelles
Commentaire n° 23 posté par mimi avant-hier à 03h50
tout d'abord je dois dire que je suis "socialisant"(je n'ose plus parler de socialiste tant j'ai honte de tous nos responsables.
La parution de votre livre polémique prouve une fois de plus votre attachement à la politique ...du rien.
Comment pouvez-vous imaginer que les français s'intéressent à ce que VOUS, vous pensez des uns et des autres ?
Mais çà s'appelle l'orgueil çà Madame lorsque l'on a la fatuité de croire que le monde tourne autour de vous et grâce à vous.
comment pouvez-vous laisser entendre que l'équipe d'Obama ait pu s'inspirer en quoi que ce soir de vos méthode de com ?
Car enfin, il ne faut pas oublier le principal: il a gagné et cela fait deux foix que vous perdez vos rendez-vous devant des électeurs, même les vôtres...tirez-en vos conclusions comme d'autres l'ont fait très courageusement avant vous et cessons de ridiculiser les gens de gauche en nous faisant passer pour des langues de vipères, des mauvais perdants sans programme, avec juste l'envie de faire parler de nous dans la presse people ce n'est pas çà la politique et ce n'est pas comme çà que vous pouvez aider les français dans leur lutte quotidienne pour vivre tout simple
Je crains que ce message ne finisse aux oubliettes tant votre participatisme se résume à entériner votre avis en opinant du chef, mais je tenais à vous le dire :
Arrétez ce ridicule de situation et faites de la politique intelligente, vous devez savoir faire çà , non ?
Merci de m'avoir au moins lu. 

Commentaire n° 24 posté par Lage avant-hier à 08h00
Madame Royal,
Si j'étais une vraie rédactrice j'aurais aimé faire le commentaire (n°18) deM.Gabriel LaroqueVous avez écrit un livre que je vais courir acheter, les extraits m'ont donné envie de, peut être, mieux vous comprendre.
Mais maintenant, le PS se forme et se passe totalement de vous. Faites quelque chose. Vous êtes entourée de personnes compétentes, alors ? Je suis une de vos électrices, j'attends beaucoup de vous, mais que faites-vous ? Il me semble évident que Martine Aubry et les autres ne vous donneront pas de place auprès d'eux... Alors, qu'allez-vous faire. Le temps passe, nous vous attendons mais, nous "vos petits électeurs", ne voyons rien de tangible qui donne de l'espoir présentement.
Il serait peut être souhaitable de crééer un autre parti, mais faites vite, avant que, petit à petit, nous ne soyons tous découragés. Ce serait dommage, car si vous êtes "debout", vous ne pouvez pas y rester seule.
Bon courage et merci de m'avoir fait espérer et j'aspire à espérer encore.
Commentaire n° 25 posté par cecile Andrès avant-hier à 11h15
je vous suis depuis la campagne de sarkosi vous etes quelle qu' un que j' admire beaucoup avec votre franc parler rester comme vous etes ne changer pas.Je souhaite que vous aurez les élections en 2012 in challah. 
Commentaire n° 26 posté par dragh hier à 09h21
 ségolene continue tu vos dix fois le naboléon prince de la talonette il est venu chez nous dans la Manches quelque coup de siflets un préfet et le chef de la police muté un vieu militant de 76 ans ségoléne quant j'ecrit ce méssage j'ai les larme qui coules ( je compt sur toi )
Commentaire n° 27 posté par lehoux hier à 16h08

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